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Mon grand - père Louis Tavera et mes oncles les jumeaux ( jacques et andré )

 

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Fête du village

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une partie de ma famille et les voisins du Poggiu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le voile de la mariée

 

 

 

 

Le menhir de Tavera
Maison de ma famille : A Casalta

 

Eglise de Tavera

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Armoiries des Tavera tour accostée et soutenue de deux lions

 

Tavera et si on en parlait : http://tavera.over-blog.com/

 

Un programme possible pour les élections 2008 :

En achetant le beau bâti ancien du Poggiu, A Casa'Alta qui menace ruine "comme beaucoup de maison du village". Pour y transférer ensuite, une belle Mairie, l'agence postale, et créer une salle de réunion ouverte et une salle d'exposition et de présentation de l'histoire patrimoniale du village;"et même un crêche , une école , une cantine , location du dernier étage ,location des caves ,etc...";on peut même racheter toutes les maisons inoccupées et faire un club de vacances pour l'été

 

 

 

 

 

 

 

[ Le Village Tavera | Liens Corses | Test de matériel ]

 

 

 

 

Reste le complément de la part communale. Nous l'obtiendrons sans difficulté par notre forte volonté de constituer un patrimoine immobilier qui génèrera des rentrées prévisibles et sûres:

* - par les revenus apportés par les gîtes ruraux de l'ancien presbytère,
* - par la location des locaux de l'actuelle Mairie et de l'étage supérieur de la maison du Poggiu et par la récupération de TVA sur ces investissements.

 

Créations artistiques à la mairie de Tavera ,le réveillon en vidéos et certains disent qu'ils ne se passent rien à Tavera + tavera-2006.skyrock

 

B.D trouvée sur le net


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Assainissement. La guerre des roseaux

Mais, Jean Cerli ( 20218 Lama Tel:04.95.48.20.84) doit aujourd'hui faire face à une rude concurrence : celle des multinationales de l'eau
Face aux géants du secteur, les petites sociétés locales sont à la peine.
La société « Fà », a implanté en Corse un système d'épuration des eaux usées 100% bio grâce à des roseaux. Mais, Jean Cerli doit aujourd'hui faire face à une rude concurrence : celle des multinationales de l'eau.

Il en avait marre de pantoufler, "rêvait d'autres chose ». Ingénieur DDE de Corse-du-Sud, Jean Cerli démissionne de son poste au début des années quatre-vingt pour tenter sa chance dans le privé. Après un essai pas vraiment concluant dans le domaine de l'informatique, ce drôle de bonhomme se passionne pour l'environnement. Son idée ? Implanter en Corse des stations d'épuration biologiques. Dans l'île comme ailleurs, la question écologique commence à prendre racine. Jean Cerli se dit que c'est le bon le moment, prend contact avec Dirk Esser, un ingénieur allemand qui travaille au CEMAGREF, le bureaud'études de la direction de l'agriculture et se lance dans l'aventure.

Les deux hommes s'inspirent d'un principe qui avait déjà été testé trente ans auparavant à Barretali, dans le Cap Corse. En s'appuyant sur un système de drains et de bassins, les eaux usées sont filtrées par des roseaux plantés. « un principe déjà en application dans les jardins suspendus de Babylone » explique Cerli.

Tout l'intérêt réside précisément dans ce système de filtrage. L'eau pénètre dans le massif de roseaux où des bactéries digèrent tout, avant d'être rendue à la nature complètement « lavée ». Le tout sans produits chimiques ni électricité. « les autres systèmes, » indique Cerli, « rejettent une eau de qualité, mais ils évacuent aussi des boues qui ne sont rien d'autres que la merde compressée. »
D'autant moins réjouissant que le rejet dans la nature d'une eau de mauvaise qualité n'a pas seulement un impact environnemental. Elle entraîne le cycle habituel de la pollution et ses conséquences, pluies acides, destruction des écosystèmes, de la pêche artisanale, de l'aquaculture, des étangs, des baignades. Economiquement, cela peut-être catastrophique. »

Lorsqu'il s'est lancé dans cette activité avec son associé allemand, Jean Cerli avoue « être passé pour un fou ». De simples roseaux pour filtrer de l'eau ? Personne ne connaît vraiment le système et ne le juge très fiable. La suite démontrera le contraire, à tel point que « le planté de roseaux » fait aujourd'hui l'objet d'une recommandation officielle du ministère de l'agriculture.

Conscientes des potentialités du système et des bénéfices à en tirer en terme d'images, les multinationales n'ont pas tardé à s'intéresser de très près au procédé. Aujourd'hui, Jean Cerli avoue commencer à avoir du mal à tenir face à cette rude concurrence qui lui « rafle sous le nez » les marchés des petites communes. Difficile, pour le maire d'un village, de résister aux « avances » des grosses sociétés…

Alors Jean Cerli se bat comme il peut, avec ses propres armes. Son dernier coup de sang en date remonte au 12 avril. Une commune du sud de la Corse qui avait lancé un appel d'offres pour une station d'épuration de 800 habitants, lui a préféré la CEO alors que la société Fà avait proposé un projet moyennant une « variante » du cahier des charges, d'un montant inférieur de 20 000 euros. Cette fois, Jean Cerli a décidé d'agir en justice….

Depuis Lama, d'où il rayonne dans toute la Corse, l'entrepreneur bio peste contre les grandes entreprises qui raflent les marchés et écrasent les petites sociétés locales. « Nous sommes peut-être mauvais, interroge-t-il, mais comment a-t-on pu dans ce cas, créer 15 stations en Corse et plus de 500 sur le continent ? Kyrnolia en a deux ou trois et elles ne fonctionnent pas. Moi, je veux bien être concurrencé, à condition que les gens travaillent bien ! »

 

http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/europe/france-3politik_minorites.htm

Quoi qu'il en soit, la position de la France est, à la longue, intenable. Il est pour le moins inconvenant de vouloir protéger les minorités chez les autres tout en admettant qu'il n'y en a pas sur son territoire, comme il n'est pas crédible de prétendre préserver la diversité culturelle en Europe, sans même souscrire aux engagements internationaux reconnus par tous. En continuant à se maintenir à l'écart d'une évolution importante en cette matière, la France perd l'influence qu'elle pourrait exercer en montrant qu'elle est capable d'adapter son droit aux réalités contemporaines. Certains observateurs croient que le refus opposé à la Charte remet même en cause la place de la France dans l’Europe démocratique. La France demeure pratiquement le seul pays de l'Union européenne à conserver dans sa constitution des dispositions privilégiant une seule langue officielle sans faire la moindre allusion au statut des langues nationales implantées historiquement sur son territoire. Or, presque tous les États de l'Union européenne font maintenant référence aux autres langues parlées sur leur territoire. Depuis au moins une décennie, la France prône partout la diversité culturelle, mais ne la reconnaît guère sur son territoire. La non-ratification de la Charte par la France ternit de façon substantielle l'image de ce pays dans le monde! Quant à la balkanisation, on n'en a pas vu l'ombre ni en Espagne, ni en Allemagne ni en Italie, ni en Roumanie, ni même en en Hongrie où la reconnaissance officiel du multilinguisme est l'une des plus élaborées au monde. Ce n'est sûrement pas en se retranchant dans des considérations d'ordre strictement techniques (c'est-à-dire juridiques et légalistes) que ce problème typiquement français va se régler. D'ailleurs, une telle attitude aussi rigide fait sourire la plupart des observateurs dans d'autres pays, qui ne comprennent pas un tel refus et une telle peur. Il ne reste pratiquement que la France et les États-Unis à considérer la diversité linguistique comme une menace pour l'unité nationale du pays